Apportez-vous de la douceur à l'approche de l'automne.
1ère partie : les habitudes alimentaires
Le temps des vacances est terminé, la rentrée est passée, l'automne approche doucement. Et déjà une petite voix vient vous dire : "et si on se mettait un peu au vert maintenant" ou encore "j'ai envie de prendre soin de moi" etc...
En effet, l'été est souvent synonyme d'une alimentation différente, en qualité mais aussi en quantité, d'excès en tout genre, de sorties, de sommeil décalé, voire diminué, ...et de farniente. Plus d'apéros et moins d'abdos ?? Ne culpabilisez pas de cela, il est parfois bon de se laisser aller (un temps !!).
Envie de changement ?
Il est indispensable que ces changements se fassent dans la douceur pour ne pas déclencher des frustrations et des efforts trop violents, au risque de déboussoler votre hypothalamus (région située au centre du cerveau, dont l'une des principales fonctions est d'assurer le lien entre le système nerveux et le système endocrinien). Le changement de saison est propice au changement.
Se reconnecter à soi
Il s'agit de (re)prendre conscience de son corps, de ses sensations, de ses envies, de ses ressentis... et écouter cette petite voix intérieure.
Cela commence par les besoins essentiels : la nourriture, le sommeil, etc... Pour se reconnecter à soi c'est donc répondre aux besoins vitaux, manger, boire, dormir, et également à ceux que l'on considère souvent à tort comme de l'égoïsme, prendre soin de soi, de son corps, de son bien-être. Il convient alors de se poser les bonnes questions : ai-je faim ? soif ? envie de dormir ? de bouger ? ....
(Ré)apprendre à manger
Il n'est pas question ici de régime mais d'adopter une alimentation santé qui vous convienne. La privation entraîne souvent frustration et "craquage". Savez-vous que pour nous faire "craquer" sur l'alimentation, notre cerveau s'appuie sur les systèmes de récompense (à l'origine de la libération de la Dopamine, hormone du plaisir) et d'habitude (qui contrôle les actions automatisées par le cerveau).
Chaque changement sera durable s'il est fait progressivement. C'est la stratégie des petits pas. Il faut environ 3 semaines d'effort pour qu'un changement devienne une habitude et soit considéré comme tel par notre cerveau. Prenez votre temps pour faire évoluer durablement vos habitudes alimentaires. En naturopathie, une réforme alimentaire ne se fait pas en une semaine mais sur le long terme car elle sera adaptée spécifiquement à vos besoins.
Il ne s'agit pas de vous culpabiliser sur ce que vous manger mais de vous encourager dans le changement et vous aider à mieux vous nourrir.
Quelques conseils
Il faut commencer avant tout par le parler d'une action indispensable à une bonne digestion : LA MASTICATION. Trop souvent négligée dans un rythme de vie infernal, la mastication est pourtant essentielle. Elle permet avant tout de broyer les aliments (et oui l'estomac n'a pas de dent !!!) mais surtout d'enrober les aliments de salive afin d'aider le passage des aliments dans l'oesophage. Mais le plus important est qu'elle contient une enzyme capable de dégrader les amidons en petites molécules assimilables par l'organisme. Si la mastication n'est pas suffisante, cela engendrera des difficultés d'assimilation, de transit, de ballonnements et des lenteurs digestives...
Prendre le temps de mastiquer, c'est donner le temps au cerveau d'analyser la qualité et la quantité de ce que l'on mange. Sans mastication, le cerveau est incapable d'envoyer le signal de satiété.
Si le temps du repas est très court, comme c'est souvent le cas au travail, mieux vaut privilégier un repas léger et manger lentement, plutôt que d'engloutir son repas sans le mastiquer.
Pensez à introduire des légumes crus en début de repas ; ils apportent des fibres qui vont améliorer notre transit et nourrir notre flore intestinale (nous n'avons pas d'enzymes capables de digérer la cellulose des végétaux ; nos bactéries intestinales s'en chargent). L'intérêt de manger des légumes crus en début de repas est également de remplir l'estomac, et donc de moins manger.
Manger des fruits en fin de repas peu entraîner des difficultés digestives, des ballonnements. Il est donc préférable des les manger en dehors des repas (collation dans la matinée ou au goûter), sauf s'ils sont cuits (pas de fermentation dans ce cas).
Gardez le cap mais soyez doux avec vous-même. Ne vous jugez pas mais fixez-vous de petits objectifs atteignables, Un pas après l'autre !
Je vous retrouve début octobre pour la deuxième partie : prendre soin de soi (stress, sommeil, activité physique ...)
D'ici là prenez soin de vous, de votre santé et bien-être au naturel.