Le microbiote intestinal, joue un rôle crucial dans le maintien de notre santé globale, y compris dans la régulation de notre comportement alimentaire. Lorsqu’il est altéré, (la dysbiose) il peut influencer nos préférences alimentaires et perturber les mécanismes de régulation de l’appétit.
Parmi les effets les plus courants, on note une attirance accrue pour le sucré et une perturbation des hormones clés de l’appétit, comme la ghréline et la leptine.
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Un microbiote déséquilibré peut augmenter l’envie de consommer des aliments riches en sucre. Ce qui s’explique en partie par l’influence directe du microbiote sur le système de récompense du cerveau. Certaines bactéries intestinales altérées peuvent modifier la production de neurotransmetteurs, comme la dopamine, qui est directement liée au plaisir et à la récompense. Cette modulation peut conduire à une augmentation des comportements de recherche de récompense, notamment à travers la consommation d’aliments sucrés, qui activent fortement le système de récompense.
Certaines études suggèrent que les bactéries pathogènes présentes en cas de dysbiose pourraient elles-mêmes favoriser la production de métabolites qui augmentent les envies de sucre. En nourrissant ces bactéries avec des glucides simples, elles prospèrent, ce qui renforce ce cercle vicieux où un microbiote altéré conduit à une consommation excessive de sucre, ce qui à son tour perturbe encore davantage le microbiote.
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La ghréline et la leptine sont deux hormones essentielles à la régulation de l’appétit. La ghréline, souvent appelée "hormone de la faim", est produite par l'estomac et signale au cerveau la nécessité de manger. La leptine, quant à elle, est produite par les cellules graisseuses et envoie des signaux de satiété au cerveau pour indiquer que le corps a reçu suffisamment de nourriture. Un microbiote altéré peut perturber le fonctionnement normal de ces hormones. La dysbiose peut entraîner une résistance à la leptine, c’est-à-dire une situation où le cerveau ne répond plus correctement aux signaux de satiété envoyés par cette hormone.
Cela peut se traduire par une 𝙨𝙚𝙣𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙛𝙖𝙞𝙢 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙞𝙨𝙩𝙖𝙣𝙩𝙚, même après avoir consommé des quantités suffisantes de nourriture, poussant ainsi à une surconsommation alimentaire. De manière similaire, la production et la régulation de la ghréline peuvent être affectées par un microbiote déséquilibré. Un excès de ghréline, stimulé par une dysbiose, peut accroître la sensation de faim et favoriser des comportements alimentaires excessifs, y compris l'envie de consommer des aliments riches en calories comme les sucreries.
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